Thêta Zêta Mu depuis septembre.

Pourquoi cette confrérie et pas une autre ? Tout simplement parce que c'est celle qui me correspond le plus. Pas à 100% non, parce que le fait d'être soudées les unes aux autres ce n'est pas trop mon délire, mais, si il faut que je me batte avec autrui afin de défendre corps et âmes ma confrérie je le ferai, peu importe que ce soit avec mon pire ennemi ou ma meilleure amie, t'as fauté tu assumes. Les TZM organisent souvent des évènements et j'ai hâte qu'on organise quelque chose. Quelque chose de grand, de superbe, jamais crée auparavant. Quelque chose dont le souvenir restera gravé dans la tête des étudiants. Certaines sont aussi manipulatrices que moi, ce qui pourrait engendrer des liens d'amitié... mais mieux vaut être seule que mal accompagnée. Je ne suis pas dans le campus ni dans cette confrérie pour me faire des amis, je me débrouille seule et cela ne changera pas. D'autant plus que rare les filles qui supportent les Alphas, plus machos qu'eux il y a pas.

Avant d'intégrer cette confrérie, j'ai dû passer par un système de bizutage. Normalement c'est moi qui bizute les autres, mais là, j'étais tout de même obligé d'accepter les "missions" qu'on allait me donner. Je me souviens, qu'une fois on m'avait demandé d'aller draguer mon pire ennemi chez les Alpha, et de faire en sorte qu'il soit nu, dehors, en pleine nuit, un soir d'hiver afin de rentrer en infraction dans sa chambre pour lui voler des idées de projets qu'il fallait fournir peu de temps après à un des professeurs.  C'est vrai que, cela m'avait bien amusé et que si c'était à refaire je le referais. Je me rappelle également, que, je devais me déguiser en homme pour rentrer chez les Alphas. J'avais tellement honte d'être habillée comme ça, d'autant plus que je devais parler avec une voix grave pour que cela fasse plus crédible. Une fois rentrée dans leur confrérie je devais récupérer des informations nous concernant, afin de savoir ce qu'ils pensaient réellement de nous ainsi que des "idées" pour essayer de nous faire la misère.

01 ❯ Je suis née à Los Angeles dans une famille d'acteurs. J'ai deux frères. Mes parents étaient rarement là pour nous, mais on avait quand même des nouvelles d'eux. Que ce soit par eux-mêmes ou par nos grands-parents. J'étais fière d'eux, ils étaient réputés, connus, du coup j'avais le statut de "fille d'acteurs" ou encore "fille à papa". Franchement ça ne me dérangeait pas, loin de là.
02 ❯ J'ai été découverte à l'âge de dix ans, par un célèbre photographe. Je me souviens, j'étais au parc avec mes amis et je leur montrais, pour m'amuser comment je défilais. Et c'est à ce moment là que ce photographe est venu me parler pour savoir si ça m'intéresserais de faire des photos pour une marque de vêtements pour enfants. J'en avais parlé à ma famille, ils avaient acceptés et c'est là que ma carrière de mannequin a débuté.
03 ❯ Quand j'étais petite, je n'étais pas le genre de fille à vouloir travailler à l'école, je m'en fichais énormément. Mais, à l'entrée au lycée donc "year 10" j'ai de suite vu toutes ces personnes plus intelligente que moi, qui comprenaient tout et qui étaient premiers de la classe. Etant une fille qui veut toujours être au dessus des autres, j'ai travaillé, beaucoup travaillé, je passais des journées à comprendre et apprendre mes leçons afin de tous les dépasser. J'ai eu mon Certificate of Education avec la meilleure moyenne de mon école. J'étais super contente, comme quoi quand on se donne les moyens on finir toujours par réussir.
04 ❯ J'adore les sensations fortes, les activités où il y a l'adrénaline garantie. J'ai déjà fait du saut en parachute, du saut à l'élastique. Et puis ne parlons pas des parcs d'attraction, j'adore faire et refaire les attractions. Pendant que d'autres pleurent parce qu'ils ont peur, moi je surkiffe mon moment et aimerait recommencer le plus tôt possible. De même sur la route, si je peux rouler à 250km/heure je le fait.
05 ❯ Malgré mon tempérament et ma richesse, j'essaye d'aider comme je le peux des personnes sans domicile fixe : je leur donne de l'argent, de la nourriture, des soins d'hygiène et des vêtements. J'ai tout de même conscience que l'argent ne tient qu'à un fil et que du jour au lendemain on peut se retrouver sans rien.
06 ❯ J'adore pratiquer l'athlétisme, ça me permet de me sentir plus libre, mieux dans ma peau. Je m'entraine souvent, peut-être qu'un jour je ferai des championnats. Mais, en contrepartie j'adore les pizzas c'est mon plat fétiche. Je pourrai en manger tous les jours.
07 ❯ Je suis tombée amoureuse que d'un seul gars, après les autres c'était du pipeau. Mais, avant qu'ils m'aient, je les fait galérer bien comme il faut. Il faut de la patience pour m'avoir.
08 ❯ Mais, à force de trop jouer avec le feu, on finit par se brûler.. Lors d'une soirée trop arrosée, j'ai failli me faire violer par un gars à qui je refusais ses avances. Heureusement que mon frère était là pour me "sauver."

Moi c'est Tiny et je suis née le 22 mai 1996 à Los Angeles. Je viens d'une famille extrêmement riche et ça se voit en moi. J'aime montrer que j'ai de l'argent, me sentir supérieure et je ne changerai pour personne. Mes parents sont des acteurs réputés à Los Angeles. Je ne les voyais pas tellement durant mon enfance, ils préféraient tourner dans des films que s'occupaient de leurs enfants. Oui « leurs » car j'ai deux frères. Un, ayant deux ans de plus que moi et un autre de deux ans de moins. Entre mes frères et moi, cela n'a jamais été aussi simple. Mon aîné et moi, nous détestions notre petit frère. Il était tellement différent de nous, il n'aimait pas le luxe nous, nous l'aimions. Il se faisait discret, nous nous faisions tout pour se montrer, nous étions provocateurs. En revanche, avec mon grand frère nous étions hyper complices, on s'entendait tellement bien. Il s'était installé en Australie, dans la capitale pour continuer ses études. Cela faisait une année qu'il y était et allait attaquer son Master Degree 2.  Tandis que moi, mon école, à Los Angeles a fermé ses portes en fin d'année et scolaire et je suis obligée d'en trouver une autre pour terminer mon Bachelor Degree 3. J'avais prit un cursus majeur en mode, parce que je sais très bien qu'à soixante ans, pour être mannequin et faire des photos ce sera plus compliqué, alors, je me tournerai vers le stylisme. Cela se rapproche de mon cursus mineur en architecture. Après tout, dans les deux cas il faut "inventer" et avoir beaucoup d'imagination. Mais, au vu de mon attitude et de mon comportement on ne m'acceptait nulle part dans le secteur et j'étais dans l'obligation de trouver une école ailleurs. Alors, j'ai pensé à mes frères, étant tous les deux à Perth je voulais, moi aussi, les rejoindre. Après tout, je n'avais rien qui me rattachais à Los Angeles mis à part ma famille. J'ai très peu d'amis, je fais très peu confiance aux gens, par peur d'être blessée, car, dans l'histoire c'est moi qui suis censée blesser les autres. Je suis manipulatrice, être hypocrite pour arriver à mes fins, c'est dans mes gênes. J'ai seulement deux meilleurs amis en qui je peux entièrement leur faire confiance et quelques autres amis. Mais je les compte sur les doigts de la main. Même si d'un côté ça m'énervais un peu de quitter les Etats-Unis et les personnes que j'aimais, j'étais bien contente de ne plus revoir mon ex qui m'a laissée tomber comme une vieille chaussette. J'étais arrivée à Perth en août afin de prendre mes repères dans la ville, d'intégrer ma confrérie ainsi que de revoir mes frères. Mon petit frère, allait rentrer en première année de licence. J'avais acheté une magnifique villa dans le quartier de Swanbourne et j'avais déjà visité tous les bars et restaurants de ce quartier. J'étais tellement dans mon domaine, c'est un truc de dingue. Je faisais la fête quasiment tous les soirs, que ce soit avec mon grand frère ou seule. L'alcool coule dans mes veines.


"Tu sais, il est parti il ne reviendra pas" Cette phrase que tout le monde me répétait sans cesse. Cette phrase dont je ne voulais plus entendre, mais hélas elle restera gravée dans ma mémoire, jusqu'à ce qu'il revienne. Mais reviendra-t-il ? J'en doute. Il a assez profité de moi et moi comme une conne je l'ai aimé. On était resté deux ans ensemble, de mes 17 ans à mes 19 ans. Lui il était plus âgé, il avait l'âge de mon frère précisément. D'ailleurs ces deux-là ne se sont jamais appréciés, allez savoir pourquoi. Je me voyais déjà fonder une famille avec lui, me marier avec lui, mais lui s'en fichait totalement, ce qu'il voulait c'était d'avoir de l'argent et se taper des prostituées derrière mon dos. Et oui, car monsieur n'avait pas beaucoup d'argent quand nous nous étions mis ensemble. D'ailleurs, je me suis toujours demandé comment il rémunérait les filles avec qui il couchait. Il était bien heureux de m'avoir trouvé, j'étais déjà milliardaire. Mais je l'acceptais, je ne disais rien, je me disais juste qu'il avait un coup de mou, que  cela irait mieux dans quelques jours , mais je me suis bien trompée. Tous ces mois à me retrouver seule le soir, car il avait soit disant des rendez-vous à droite à gauche, sauf que cela était impossible étant donné qu'il ne travaillait pas. Il me disait que c'était pour chercher du travail alors qu'il me trahissait juste. Mais je n'avais pas mon mot à dire, car je l'aimais beaucoup, plus que tout. Et que par amour, nous pouvons faire des choses qu'on ne ferait pas dans d'autres cas : pardonner quelqu'un à chaque bêtise qu'il faisait.

Et puis du jour au lendemain il m'a quittée sans rien me dire. Je me suis dit qu'il est parti, car il n'a pas trouvé ce qu'il cherchait, alors il a tout laissé tomber. Je l'ai regardé s'en allé, sans rien dire, sans rien faire. Je l'ai regardé me détruire et s'échapper par la suite. Et puis j'avais même su, quelques temps après qu'il m'avait volé des sommes d'argent, de grosses sommes. Je n'ai pas accepté la fin de ma relation avec lui, je crois même que je n'y arriverais jamais. C'est dur d'accepter la fin d'une relation. Mais ça l'est encore plus quand on ne te donne aucune explication. Je me demande toujours ce que j'ai fait ou ne pas fait pour qu'il me quitte. Je ne sais pas, mais bon il devait être heureux avec moi quand même, j'étais là pour satisfaire à ses besoins, toujours là auprès de lui pour le protéger et l'aider.. Mais je n'ai jamais pleuré. D'une, car j'ai tout de même ma fierté et de deux, parce que c'est hors de question que je pleure pour un homme, jamais de la vie. C'était ma plus grande relation amoureuse. Je ne suis jamais restée aussi longtemps avec quelqu'un. Normalement avec mes exs ça durait deux mois grand maximum, mais, avec lui c'était différent, j'avais une autre vision de l'amour, une autre vision du monde.  Mais comment vais-je réagir quand je vais apprendre qu'il va venir à Perth? Pourquoi l'Australie, Perth et pas ailleurs ? Pourquoi la même école que moi et pas une autre ? Vais-je lui pardonner ? Vient-il ici pour moi ? Je me pose des tas de questions, qui, j'espère auront leurs réponses.