Straight Outta Perth ferme malheureusement ses portes . Peut-être pas définitivement, qui sait.
Une page se tourne, on remercie tous ceux qui ont participé à cette petite aventure.
Je suis à Perth depuis le : 07/01/2015 et j'ai déjà écrit : 89 messages, du coup, j'ai accumulé : 176 points RP. On me dit souvent que je ressemble à : Stephen James. J'ai : 22 ans et je suis : en B3 littérature. Tu me trouveras : chez moi à Maylands ou dans ma chambre chez les Kappa, et j'aime : les courbes féminines, les peaux sucrées, les yeux de biche. Sur internet, on me connaît sous le pseudo : Jay K. et je crédite : Jay K.
Hellène né sur l'île d'Amorgos. ▲ Situation modeste avec des extras issus de ses activités illégales. ▲ Hétéro. ▲ Mère en prison depuis dix ans pour l'avoir maltraité. ▲ Père inconnu ▲ Fils unique ▲ Rebelle dans l'âme. ▲ Ne fait pas confiance aux femmes. ▲ Ne supporte pas qu'on l'appelle par son premier prénom, Sawyer. D'ailleurs, très peu de gens le connaissent. ▲ Passionné de littérature et notamment de poésie. ▲ Adore la vitesse. ▲ Aime parfois un peu trop l'alcool. ▲ Ne fume pas, ne se drogue pas. ▲ N'est jamais tombé amoureux, n'est jamais sorti avec une fille. ▲ Enchaîne les coups d'un soir. ▲ A un léger accent chantant dû à ses origines. ▲ A un syndrome de stress post-traumatique qui lui provoque des cauchemars régulièrement. ▲ Phobie des baignoires. ▲ Tatoué et percé depuis ses seize ans.
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▲ CARLOS » Bromance. (+)
▲ ASTORIA » Perfect disaster. (-/~)
▲ JUDY » La nana de la bande. (+)
▲ LEXIE » Sexfriend. Surtout sex en fait. (~)
▲ DANIELLE » Double face. (- irl / + sur internet)
▲ TINY » Like a magnet. (-/~)
Alpha Upsilon #FF0000
Thêta Zêta Mu #C71585
Delta Tau Iota #f4c220
Kappa Delta Pi #008B8B
Bêta Gamma Rhô #4169E1
Sigma Phi Epsilon #FF6347
Lambdas #32CD32
People of Perth #00CED1
S. Noah Evans
Sujet: Can you save my bastard soul ? ☾ Nody Mer 10 Mai - 0:30
Can you save my bastard soul ?
Cross your heart and hope to die,
Promise me you'll never leave my side
Judy ✧ Noah
Assis dans un coin du bar, j’avale ce qui me semble être mon cinquième whisky. Cinq whisky parmi d’autres boissons. J’ai perdu le compte. Encore une soirée à noyer ma vie dans les liqueurs amères. Une de plus. Qui finalement n’apaisera pas mon âme douloureusement écorchée. Rien qui ne pourrait effacer le passé. Tristement prisonnier de ma propre existence, j’essaye de garder la tête hors de l’eau. Je me retrouve ici pour fuir le sommeil. Fuir mes cauchemars. Epuisé de ces images qui tournent en boucles dans ma tête. Fatigué de revivre ces tortures encore et encore.
J’ai perdu la notion du temps. J’ignore quelle heure il est. Le bar initialement plein commence à se vider, signe qu’il doit se faire tard. Le brouhaha ambiant s’apaise. De toute façon, ça fait un moment que je ne distingue plus les mots qui s’échangent aux tables autour de moi. Je passe une main sur mon visage, avise le verre désormais vide qui trône sur la surface lisse. L’alcool censé anesthésier mes sens, me permettre de sombrer sans turbulences.
- Casse-toi. C’est notre table.
Je lève les yeux. Trois mecs me font face. Trois têtes inconnues. Le genre de types qui pensent avoir tous les droits parce qu’ils se baladent en bande, mais qui ne valent plus rien une fois en solitaire. Trois abrutis qui pensent pouvoir établir des règles et les imposer aux autres. Ils sont mal tombés avec moi. Très mal. Le ton acerbe qui m’irrite instantanément, mais c’est néanmoins la voix posée que je m’adresse à celui qui a parlé.
- J’comptais pas partir.
Je renifle négligemment en m’adossant à ma chaise, les bras croisés. Je te toise. T’as franchement une gueule de con. Mais tu l’entends pas de cette manière. Tu comptais pas que je te résiste. T’approches brutalement, tu m’attrapes par le t-shirt et tu me secoues. Mes réflexes sont ralentis par le whisky, mais je me laisse pas faire. Je t’empoigne par le bras, et je le tords en arrière. T’as l’air d’avoir mal mais tu lâches pas l’affaire.
- Bouge de là connard ! - Lâche-moi, j’te conseille vraiment de me lâcher !
Tes deux toutous s’en mêlent, et ça se complique un peu pour moi. Ca devient flou, je sais plus qui je vise, qui je touche. Je prends un coup sur la lèvre, le goût métallique qui envahit ma bouche. J’esquinte une mâchoire, les os qui s’entrechoquent font un bruit sourd. Mon arcade éclate sous l’effet des jointures d’un des abrutis qui t’encadrent. J’attrape mon verre sur la table et je le brise sur un crâne. Mais finalement, le videur se réveille et débarque, t’arrache à mon emprise. Tu te tiens le nez, et ça pisse le sang. Tes potes, dont un qui porte sa main à sa tête, s’écartent. Je me dégage brutalement. T’as l’air d’un chien enragé, mais tu te tiens tranquille entre les mains du colosse qui te maîtrise. Il me laisse partir le premier, et je m’exécute en te fusillant du regard.
Une fois dehors, je prends conscience de tout l’alcool que j’ai absorbé. L’air frais me heurte. Le monde bascule, je m’appuie contre le mur pour me stabiliser. Je sens un truc mouillé sur ma joue. Je l’essuie du revers de la main. Même dans le noir, je distingue le liquide carmin sur ma peau. J’effleure mon arcade du bout des doigts et je grimace aussitôt. Merde, fait chier. J’essuie ma main sur mon t-shirt, et j’erre un moment, sans but. Le cerveau déconnecté. Le crâne lancinant. Les trottoirs flous et les lampadaires de travers. Puis les dortoirs de l’université me font face. Mes pas désordonnés m’ont porté jusqu’ici. J’ignore en combien de temps. Eclair de lucidité qui traverse mon esprit. Judy. La semaine, tu dors ici, pas chez tes parents. A cette heure-ci, tu seras forcément là. Planté devant ta porte, j’essaye de reprendre mes esprits. Je respire doucement, profondément. Je me décide à frapper. Trois coups brefs. Pas discrets, assez forts pour te tirer de ton sommeil. Il est deux heures du matin. C’est complètement désert. Je sais même pas si tu vas m’ouvrir. Je sais même pas pourquoi je suis là. Et j’ai pas mon téléphone pour te prévenir. Je frappe encore, et la voix un peu plus éraillée que d’habitude à cause de l’alcool, je t’interpelle à travers la porte.
- Judy, c’est Noah.
J’appuie mon avant-bras contre l’encadrement de la porte et je cale ma tête dessus. J’ai l’impression que ça fait déjà un siècle que j’attends que tu l’ouvres, cette foutue porte.